10 choses que j’aurais voulu savoir quand j’étais ado
- Tatiana Garneau
- 17 nov.
- 3 min de lecture
Quand j’étais ado, personne ne m’a vraiment expliqué comment mon corps fonctionnait.
Personne ne m’a parlé des cycles menstruels ni de ce qui était normal ou pas pendant cette période. Je ne savais même pas ce qu’était l’ovulation, honnêtement, je croyais qu’on pouvait tomber enceinte n’importe quand !
On nous disait que c’était normal d’avoir mal au ventre, d’avoir des crampes à s’en tordre, des sautes d’humeur, une poussée d’acné, de la fatigue, de l’inflammation, de prendre du poids avant les menstruations. On disait que c’était normal de manquer l’école à cause de la douleur ou de passer la journée avec sa bouillotte.
C’est beaucoup à gérer pour une ado, surtout quand personne ne lui explique que ces fluctuations sont hormonales et encore pire, quand on ne lui apprend pas quoi faire pour aller mieux.
Ça aurait été pertinent à savoir, parce qu’on va se le dire : à l’adolescence, tout tourne autour de l’image qu’on a de soi.
Et puis, il y a la pilule.
À 14 ans, j’ai pu la demander assez facilement, sans qu’on m’explique ce que ça impliquait vraiment, ni pour mes hormones, ni pour ma santé à long terme. On ne m’a jamais parlé d’approches plus naturelles pour réduire les symptômes. On me présentait ça comme la seule solution qui existait.

Alors voici…
10 choses que j’aurais aimé savoir à l’adolescence
Tu ne peux pas tomber enceinte n’importe quand.
C’est seulement pendant l’ovulation, une courte fenêtre de quelques jours dans le mois. Bien sûr, il faut toujours se protéger, mais c’est bon de savoir que le risque est beaucoup plus faible le reste du temps.
Avoir mal au ventre au point de manquer l’école, ce n’est pas normal.
Des douleurs extrêmes peuvent indiquer un déséquilibre hormonal ou une condition comme l’endométriose, et ça mérite d’être pris au sérieux.
Ce que tu manges influence tes hormones.
Une alimentation équilibrée, riche en fibres et faible en aliments transformés, peut vraiment aider à réguler tes cycles et à réduire les symptômes (crampes, ballonnements, acné, humeur).
La digestion, c’est plus important que tu penses.
Ce qui se passe dans ton intestin influence beaucoup tes hormones.
Ton sommeil, s’il te plaît, fais-lui attention.
Je sais, ado, on veut veiller tard, mais bien dormir influence tes hormones, ton énergie, ton humeur, ton appétit.
Le stress a un vrai impact sur ton cycle.
Examens, pression, anxiété… tout ça peut amplifier tes symptômes.
Bouger un peu, lire, méditer ou simplement respirer profondément peut déjà aider ton corps à se calmer et à mieux gérer ton cycle.
Les symptômes “classiques” (acné, sautes d’humeur, fatigue) ne sont pas une fatalité.
Souvent, ils s’améliorent quand on prend soin de son alimentation, de son sommeil, de son stress et de sa digestion.
Ton poids peut naturellement fluctuer selon ton cycle.
Avant les menstruations, ton corps retient plus d’eau. Ce n’est pas une “prise de poids”, c’est une réaction hormonale temporaire.
Ton corps te parle, apprends à l’écouter.
Douleur, fatigue, ballonnements, ce sont des signaux, pas des ennemis.
Quand tu les écoutes au lieu de les ignorer, tu reprends le contrôle de ta santé.
Tu n’as pas à “subir” ton cycle.
Plus tu comprends ton corps, plus tu peux l’aider à diminuer les symptômes.
J’aurais aimé qu’on me parle de tout ça quand j’étais ado. J’aurais aimé qu’on me dise que ce n’était pas “juste comme ça”, que j’avais du pouvoir sur ma santé. Aujourd’hui, je veux faire partie de celles qui changent ça, pour que les ados d’aujourd’hui grandissent en comprenant leur corps, et non en le subissant.

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